Coeur de haine.

Mon cœur se rempli de haine et de douleur. Des larmes de souffrance coulent le long de mes joues… Elles ne devraient même pas apparaitre mais pourtant elles sont bien là. Je les sens descendre lentement, si lentement le long de mes joues comme si elles voulaient accentuées la douleur que je ressens en cet instant.

Je le savais pourtant. J’étais prévenue. J’ai pourtant continué à en faire qu’à ma tête. Comme d’habitude. Depuis le début on m’avait répété qu’il ne fallait pas, que je ne devais pas lui faire confiance. Mais tout s’était passé si rapidement. Quatre jours nous a fallut pour qu’on apprenne à se connaitre. Quatre jours et me voilà déjà en couple avec cet inconnu que je connaissais enfaite à peine. Chaque soir j’en apprend un peu plus sur lui. Des choses qui au fond je ne voudrais pas savoir. Je sais qu’il ne faut pas écouter les rumeurs, qu’il faut se faire sa propre idée de la personne. Je ne peux pas. Je suis comme obligée de les écouter. Je ne peux pas faire comme si elles n’étaient pas là.

De plus, je fais confiance aux personnes qui me le disent. Ils le connaissent eux, pas moi. Depuis le début, avant même que je sorte avec lui, elles m’avaient prévenues… Pourquoi ne les ai-je pas écouter ? Pourquoi…. Je le regrettes tellement maintenant.

Les leçons de la vie font ce que nous sommes en ce moment même si celle ci j’aurais bien aimé de ne jamais l’avoir connut. J’en peux plus… je devrais lui parler mais je ne peux le faire. Sans ai trop pourtant. Je souffre au fond de moi.

Je me rappelle la première fois où une amie m’en avait parlée. Sa sœur est l’une de ses ex. Je savais qu’elle ne me mentirait pas. Pas à ce propos. Pourquoi a-t-il fallut que cela tombe sur moi ? Pourquoi moi… En apparence on est un couple unit mais au fond je ne peux me lâcher, être moi-même. Il me le reproche d’ailleurs. Il trouve –pour reprendre les termes exactes – que je suis trop distante avec lui. Mais comment faire autrement ? A chaque fois qu’il s’approche un peu trop près, qu’il passe ses mains le long de mon corps, les paroles me reviennent en tête. Je l’arrête souvent avant même qu’il vienne a moi. Comment faire quand tout le monde vous met en garde contre lui ?

De même, il ne sait pas que je suis au courant. Je suis pour lui qu’un simple objet qu’il peut manipuler comme il veut. Cependant, j’ai un cerveau, je vois, j’entends. J’ai aussi mes contacts. Je sais tout mais je ne dis rien.

Au fond de moi j’ai si peur. Peur d’être prise pour une conne. Peur d’être considérée ensuite comme une fille facile. Peur de ne servir qu’a son simple plaisir. J’ai une fierté. Une fierté féminine à laquelle je tiens. Je ne veux pas être la fille naïve avec qui ont peut faire ce qu’on veut…

Vous devez me trouver ridicule et égoïste de ne penser qu’à ma seule réputation. Je sais que je devrais ne pas y faire attention. D’ignorer ce que les autres pensent de moi. Mais je ne peux pas. Presque personne ne le peut. Qui ne fait pas attention à ce qu’on raconte sur vous ? Une réponse négative est peu probable. On fait tous attention à notre réputation même sans nous en rendre compte. On attache quand même des importances à des choses mineures. Vêtements, coiffure, maquillage et j’en passe… Tout cela pour ne pas paraitre différente ni pareil que tout le monde. On veut être soit même mais il reste toujours cette norme à respecter. Si un jour vous voyez quelqu’un être nu dans la rue…. Vous me préviendrez.

Ce n’est qu’une épreuve que je dois faire face. En ce moment je ne sais comment m’en sortir. Lui parler ? Faire comme s’il n’y avait rien ? Je ne sais pas…. J’ai toute la nuit pour réfléchir à cette situation.

La vie n’est pas tout le temps blanc ni noir. Elle n’est que composée de différentes teintes de gris. Je trouverais bien un jour la teinte exacte de cette circonstance. Les larmes coulent toujours mais je suis déjà plus calme, plus posée. Le faite d’écrire ce que je ressens me soulage vraiment… J’ai enfin vidée mon sac. Mon corps s’apaise enfin. Je suis là assise sur mon lit. Les jambes repliées sous moi. Le regard dans le vide, laissant mes pensées divaguées au grès de mes soucis…